Cinquième jour au Costa Rica, il est 8h30 et nous partons pour notre journée de rafting sur le Rio  Pacuare, l’un des cinq plus beaux sites de rafting au monde. Une fois équipés et après quelques explications, nous nous lançons, non sans quelques  appréhensions, à l’assaut de la rivière. Durant 1h30 nous avançons au rythme des consignes de notre moniteur : « forward », nous pagayons et « Get down », nous nous refugions à l’intérieur du canot quand les rapides deviennent plus dangereux. Les rapides se succèdent et nous submergent de paquets d’eau.  

Nous traversons des  paysages magnifiques : cascades, canyons, jungle… A midi nous nous arrêtons pour déjeuner au milieu de la jungle dans un abri indien. Après cette halte, nous repartons ensuite pour 1h30 de sensations fortes.

En fin de journée, nous reprenons la route en direction de la côte pacifique et plus précisément vers  la péninsule de Nicoya. Nous nous posons pour deux jours de farniente (plage, soleil, cocotiers et coups de soleil) sous une température moyenne de 40°. Caro et Morad initient même Laurie et Sarah au surf.   

Après quelques belles soirées (apéritif sur la plage au coucher du soleil, repas sur la falaise avec vue sur l’océan…), il nous faut repartir pour San José pour prendre notre vol. Direction Barcelone pour les filles et Caracas au Venezuela pour Caro et Morad. Et c’est le cœur gros que nous laissons Caro et Morad sur le tarmac de l’aéroport… 












 Le bilan du Costa Rica est plus que positif. Les gens sont adorables, très accueillants et leur style de vie caractérisé par le "Pura Vida" très attirant ("La vie est pure". Phrase utilisée à n'importe quelle occasion, pour dire bonjour, au revoir, merci...). On gardera de superbes souvenirs de ce pays et on vous souhaite de découvrir à votre tour ses merveilles. Et allez voir l'album, nous avons rajouté des photos !

Depuis des années que nous en rêvions, nous sommes enfin au Costa Rica !

Nous sommes arrivés à San José accueillis par une pluie de klaxons et de Ticos dans leurs voitures, agitant des drapeaux. Nous pensions qu’il s’agissait d’une finale de foot ou autre événement sportif, mais c’était en fait le jour des élections présidentielles. Le soir, nous avons appris qu’une femme a été élue pour la première fois à la tête du pays. C’est dans cette ambiance de fête que nous nous sommes posés à la Guest House Costa Rica, histoire de se reposer avant d’attaquer une nouvelle journée bien remplie. 

Le lendemain, nous sommes partis à Jaco, petit village de surfeurs situé dans la région de Puntarenas. Pour nous y rendre, seule solution : le bus. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’au Costa Rica, les bus sont loin d’être aussi spacieux qu’au Mexique. Les chauffeurs vendent en général plus de billets qu’il n’y a de places. Résultat : on se retrouve debout dans l’allée centrale, serrés comme des sardines par 40°, sans clim, et cela pendant des heures… Mais ces trajets rustiques nous ont permis de parcourir de superbes paysages, bordés de palmiers, de bananiers et de ficus énormes. Le tout avec océan et montagne… Magique !

Les routes sont assez (et c’est un euphémisme) défoncées ! Pour vous donner un exemple, nous avons mis 1h pour faire 12 kms et quand ça roule bien, 3h pour 75 kms. Les bus, qui doivent dater de l’an 50 av. J-C, tremblent de tous les côtés et parcourent des chemins de terre à pic remplis de trous. C’est pendant ces trajets que Caroline est devenue croyante : nous sommes passés sur des ponts beaucoup plus étroits que le bus. C’est simple, on se demandait où passaient les roues, vu que nous ne voyions que du vide lorsque nous regardions par la fenêtre.

A Jaco, nous avons pris deux heures de cours de surf et c’était carrément le pied. Glisser sur les vagues, ça  nous a donné de supers sensations. Bilan : des hématomes un peu partout, une côte en moins et un pied en mille morceaux. Cela ne nous a pas arrêtés pour autant. Nous avons pris un ferry pour se rendre à Santa Teresa, dans le golf de Nicoya où nous avons loué une planche pour reproduire ce que l’on avait appris. Comme dirait notre pote David, avec un équilibre tout droit sorti de Fez, on devrait y arriver. Mais si vous pensez que se mettre debout sur une planche est chose facile, détrompez-vous, c’est la galère !  

 










Sur la route nous nous sommes arrêtés à Montezuma, village hyper sympa avec sa seule petite rue bordée de restaurants au bord de la plage et de Lodges aux jardins magnifiques. Après quelques minutes de marche en plein cagnard, nous nous sommes rafraichis au pied d’une cascade nichée dans la montagne.

Aujourd’hui, nous sommes retournés à San José pour accueillir Gigi, Babie, Laurie et Sarah qui sont venues nous rejoindre pour 9 jours de folie.