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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 08:22

Après quelques heures de bus et de bateau, nous voilà sur les îles Perhentian. Nous choisissons de nous attarder sur Kecil, la plus petite des deux îles, et trouvons un petit bungalow en hauteur, avec terrasse et vue sur la baie (Coral Bay). Il est déjà tard et à peine installés nous assistons au coucher du soleil avant de partir manger.

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Nous retrouvons Nathalie et Gauthier, rencontrés précédemment, et passons une agréable soirée au Shari-La, à manger des grillades à la lumière des bougies. Nous nous donnons rendez-vous 3h plus tard, à 2h30 du matin, pour voir la finale de la coupe du monde. Dur dur de garder les yeux ouverts, surtout que le match est loin d’être passionnant. Nous réussissons à tenir jusqu’à la fin et nous partons nous coucher à 5h, un peu déçus de ce match catastrophique.

Le réveil fut plus que tardif et on ne peut pas dire que l’après-midi fut très productive non plus. Nous sommes restés à lézarder sur la plage, contents de se reposer un peu après notre super « trek sangsues ». On doit reconnaitre que se la couler douce sur une belle plage avec des eaux turquoises, ça remonte vite le moral. Petits jus de fruit frais et poissons grillés en prime. Les eaux sont très claires et quelques rochers donnent à certains coins de la plage un petit air de Seychelles.

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Le lendemain, nous allons explorer les fonds marins des îles alentours. Nous partons en compagnie de Natacha, Delphine et Emilie, rencontrées la veille. Comme d’habitude, nous nous régalons et c’est toujours un plaisir de côtoyer tortues, requins et poissons tropicaux.

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Dès que nous plongeons plus profondément, nous découvrons des anémones abritant des poissons clown, des tortues se confondant avec le sable, des bénitiers bien cachés entre les coraux et des oursins qui ne nous donnent pas du tout envie de les toucher vu la grosseur de leurs épines.

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Nous avons la chance d’avoir un guide adorable, qui nous emmène dans de supers endroits, traque les requins et les raies pour nous les montrer et nous ramène en début de soirée, alors que nous devions rentrer en début d’après-midi.

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A notre retour sur Coral Bay, nous avons la surprise de retrouver Alexandra et Adèle, parties elles-aussi sur Kecil, mais du côté de Long Beach. Nous partons manger du poisson grillé sur la plage et passons la soirée à raconter nos anecdotes respectives.

Nous les rejoignons le lendemain matin sur Long Beach, afin de passer un dernier moment avec elles et de voir enfin à quoi ressemble cette fameuse plage paradisiaque. Paradisiaque, elle aurait pu l’être s’il n’y avait pas eu tous ces parasols multicolores à perte de vue et une brochette de touristes se faisant dorer au soleil. Les filles nous montrent heureusement une petite crique bien loin de l’effervescence de la plage principale où nous passons le reste de l’après-midi. C’est un bonheur de patauger dans cette eau avoisinant les 28°, même si l’on doit reconnaitre que ce n’est pas très rafraichissant… Nous profitons à fond de nos dernières heures en Malaisie car nous devons partir le lendemain matin. Même si ce petit interlude plage nous a fait du bien, il est temps pour nous de mettre les voiles sur la Thaïlande.

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 15:36

A notre arrivée à Singapour, le temps pluvieux, la chape de pollution et les buildings à perte de vue ne nous donnent pas franchement envie de nous y attarder. Nous décidons donc de passer directement en Malaisie et de partir en direction de Kuala Lumpur. Nous attrapons le bus de nuit avec lequel nous arrivons aux alentours de 3h du matin dans la capitale Malaise. Le chauffeur nous laisse au beau milieu de la ville sans trop nous donner d’explications. Nous errons dans les rues afin de trouver un hôtel et nous nous retrouvons finalement dans Chinatown.

 

Le lendemain, nous partons à la découverte de la ville et nous sommes surpris de découvrir une ville cosmopolite où se mêlent cultures indienne, malaise et chinoise. Ces trois communautés sont majoritaires dans le pays et leur cohabitation laisse une empreinte quelque peu surprenante : dans les rues nous entendons parler chinois, malais, tamoul ou anglais,  les mosquées côtoient les buildings, tandis qu’au détour d’une rue nous apercevons des temples hindous ou chinois. La majorité des habitants demeure tout de même musulmane et il n’est pas rare de croiser des femmes en burqua. Mais le contraste ne s’arrête pas là, nous passons du petit marché de Chinatown au gigantesque centre commercial de Times Square avec ses dix étages de boutiques et son grand-huit qui passe au dessus des restaurants ! Nous finissons la journée par les immenses tours Petronas, appartenant à la compagnie pétrolière du même nom. Symbole de la Malaisie, elles figurent parmi les plus hautes du monde.

 

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Kuala Lumpur n’est pas une ville qui nous séduit et nous ne voulons pas nous y attarder. C’est pourquoi nous mettons vite les voiles vers les Cameron Highlands, situées dans le centre du pays. Nous posons nos bagages dans le petit village de Tanah Rata, entouré de jungle, de montagnes et de plantations de thé.

 Le lendemain, nous allons voir une rareté de la nature : la Rafflésia. Cette fleur, la plus grosse au monde, peut mesurer jusqu’à 1 mètre de diamètre et peser 10 kilos. Seuls les guides locaux savent la trouver dans la jungle car cette dernière est extrêmement rare. Elle met environ 6 mois à pousser et sa durée de vie est limitée à 7 jours.

 

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Il nous aura fallu environ 3h de marche aller retour pour voir cette merveille. C’est vraiment impressionnant d’approcher cette fleur, d’autant plus qu’on ne la trouve que dans cette partie du monde (Malaisie et Indonésie).

 

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Nous allons ensuite visiter les plantations de thé qui jalonnent les plateaux des Cameron Highlands. Après avoir vu le processus de fabrication, nous finissons la journée en dégustant ce fameux thé sur l’une de leur terrasse. 

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Nous partons ensuite pour le Taman Negara. Ce parc national est la grande attraction du pays avec la jungle de Bornéo. C’est un immense morceau de jungle totalement préservée, encore plus vieille que les forêts d’Amazonie, puisqu’elle a 130 millions d’années. Arbres millénaires, espèces rares, orchidées, fleurs insectivores, cascades, grottes, oiseaux, serpents, chauves-souris, singes, éléphants et tigres sauvages habitent cette réserve sauvage. Mais la véritable épreuve reste la température, qui oscille en moyenne entre 33° la journée et 26° la nuit, tandis que l’humidité reste constante, autour des 90 % !

Nous dormons dans le village de Kuala Tahan, porte d’entrée du parc d’où partent toutes les randonnées. Nous faisons une première balade qui mène à la Canopy walkway, un pont suspendu en corde de plusieurs centaines de mètres, avant de partir pour un trek de 2 jours au cœur de la jungle.

 

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Nous serons finalement quatre à partir puisqu’Adèle et Alexandra, deux françaises rencontrées précédemment dans le bus se joindront à nous. Après 1h30 de pirogue, nous débutons la marche dans une végétation extraordinaire.

 

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Nous avons l’impression d’être un peu des Indiana Jones en parcourant cette jungle où il nous faudra traverser des cours d’eau, enjamber des troncs, grimper dans des grottes pleines de chauves-souris… et surtout éviter les sangsues !!!

 

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La jungle en est infestée et nous avons passé deux jours à tenter de les éviter. Tous les moyens ont été mis en œuvre : nous avons acheté du répulsif contre les sangsues, monté nos chaussettes par-dessus nos pantalons (technique malheureusement inefficace puisque les sangsues bouffent les chaussettes !) et les brulions dès que l’une d’entre elles étaient sur nos chaussures. En général, elles jonchent le sol en pointant le nez verticalement de sorte à accrocher la semelle et se faufiler dans les chaussures. Ensuite elles piquent pour se gonfler de sang. Le pire est que l’on ne sent rien et qu’une fois piqué, on se met à saigner abondamment, dû au puissant anticoagulant injecté. Heureusement, nous étions hyper vigilants et nous avons pu nous en débarrasser avant une quelconque morsure.

 

 

 


 

 

 

 


 

Le soir, après avoir parcouru environs 8.5 km sous une chaleur et une humidité incroyable, nous nous installons dans la grotte qui nous servira de refuge pour la nuit. Nos vêtements coulaient la sueur et nous rêvions tous d’une chose : une douche ! Le guide nous propose alors de nous rafraichir dans un petit point d’eau non loin de là.

 

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Quel bonheur de pouvoir se laver ne serait-ce qu’un petit peu ! Une fois de retour à la grotte, nous installons nos tapis et duvets sur le sol en priant pour qu’aucune araignée ne rentre dedans durant la nuit et aidons le guide à préparer à manger. Malheureusement, celui-ci s’étant servi de l’eau de la rivière pour faire à manger, tout le monde a été malade et la nuit fut… très très longue. Malgré cela, cette nuit passée aux sons de la jungle restera inoubliable. Le retour se fera dans les mêmes conditions et c’est épuisés que nous rentrerons au village en fin de journée. Après une bonne douche et une nuit bien méritée, nous partons pour les très attendues îles Perhentian, situées non loin de la Thaïlande.

Il est temps pour nous de nous relaxer un peu…

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 08:13

Ca y est, nous voilà repartis vers l’effervescence du voyage. Dur dur de quitter une fois de plus la famille et les amis, mais nous savons que ce qui nous attend va nous mettre du baume au cœur.

 

Le début de séjour à Bali fut fatiguant, d’autant plus que nous avons mis plusieurs jours pour nous remettre du décalage horaire. Notre première journée ne fut pas très révélatrice du charme de Bali. Nous avons en effet posé nos bagages dans la ville de Kuta, la plus grande station balnéaire de l’île. Pour le coup, c’est vraiment la culture du tourisme. Tout est fait pour que l’occidental se sente comme chez lui. Loin d’être authentique, la ville regorge de bars, d’hôtels, de boîtes de nuit et de magasins en tout genre. Paradis des surfeurs, les plages n’ont pas grand autre intérêt. Le cadre n’est pas forcément enchanteur : bordées de bâtiments en béton, noires de monde, eau ordinaire… les plages que nous avons découvertes sont loin de correspondre à l’image paradisiaque que nous en avions. Pour nous, Bali restera une destination culturelle, bien plus qu’une destination balnéaire.

 

Nous décidons donc de fuir ce lieu pour aller à la rencontre du « véritable » Bali. Après avoir loué une Jeep pour seulement 9 euros par jour, nous voilà partis en direction d’Ubud dans le centre de l’île. Bien que nous soyons habitués à conduire à gauche, le bordel monstre de la circulation balinaise nous a toutefois surpris. Aucune règle : les scooters arrivent par centaines de tous les côtés, dépassent les voitures par la droite et par la gauche, les feux et les stops ne sont pas respectés, tout le monde double dans les virages et le klaxon reste le seul moyen de communication. On ne comprend toujours pas comment nous avons pu rendre la voiture après une semaine sans une égratignure !

 

Situé dans la campagne et entouré de rizières en terrasses, Ubud et son atmosphère paisible nous change de celle de Kuta. Nous trouvons un petit hôtel charmant dans la rue principale pour seulement 13 euros la nuit. Généralement, lors de notre séjour nous avons trouvé à nous loger pour une dizaine d’euros et nous avons mangé dans des Warungs (petits resto typiques) pour 4 euros à deux.

Avant de découvrir les environs, nous nous concentrons sur le centre d’Ubud, sa forêt de singes, son temple et ses ruelles sympathiques. Le soir, nous assistons à un spectacle de Legong, danse traditionnelle Balinaise.

 

Le lendemain nous partons sur la route de Tampaksiring, véritable écrin de verdure où sont noyés temples et vestiges anciens. Un stop à Tegallalang nous permet de profiter du magnifique panorama sur les rizières en terrasses.

 

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Nous en profitons même, au detour d'un temple, pour nous faire une petite balade.

 

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Nous nous arrêtons boire un coup au « Terrasses Padi café » qui jouit d’un emplacement idéal. Nous visitons de nombreux temples tels que le Pura Gunung Kawi ou le Tirta Empul, célèbre pour sa source sacrée qui alimente des bains publics. La population vient déposer des offrandes au pied de la source et se baigne dans les eaux aux vertus purifiantes et soit disant magiques.

 

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Surexcités, les enfants attendent leur tour en file indienne pour faire leurs ablutions.

 

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En route pour Batur, nous découvrons un superbe panorama sur le volcan du même nom et son lac en contrebas. Nous passons la journée à découvrir les villages alentours, désertés par les touristes. Le lendemain, réveil à 2h45 ! Départ sur les chapeaux de roues pour aller voir le lever du soleil en haut du mont Batur. L’ascension commence de nuit et c’est avec des lampes frontales que nous arpentons le petit chemin caillouteux nous menant au sommet. Petit déjeuner bien mérité à côté du cratère (le volcan est encore actif) et devant un spectacle saisissant. Lorsque pointent les premières lueurs du jour, la silhouette du mont Agung commence à se dessiner dans le lointain, entre mer et brume.

 

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Nous finissons notre trek en faisant le tour du cratère dans un paysage volcanique des plus varié : pentes austères, sables glissantes, roches instables et fumées s’échappant du cratère.

 

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Départ vers le nord et la côte avant de redescendre vers le lac Bratan. Sur la route, les paysages changent. Les rizières laissent place aux plantations de café, de cacao, de vanille et de girofliers. Nous avons découvert un temple sublime, notre préféré, le Pura Ulun Danu Bratan. Erigé sur deux îlots, le temple se reflète sur le lac et est entouré d’un magnifique jardin.

 

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Les derniers jours, nous rentrons par les routes sinueuses de Munduk et Belingbing. En s’éloignant des grandes artères et en se perdant un peu, on se retrouve soudain au milieu de rizières, parmi les paysans qui s’affairent, le dos courbé par leur labeur.

 

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Contrairement aux grandes villes où les Balinais parlent tous anglais et sont quelque peu collants, ici les villageois sont d’une extrême gentillesse et sont très curieux de notre présence. Même si la communication reste assez difficile (ces derniers ne parlent pas anglais), un simple sourire permet de briser la glace. Tout le monde se prête au jeu : on demande les prénoms et on essaie d’échanger quelques mots.

 

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Il ne nous reste plus qu’à visiter la presqu’île de Bukit ainsi que quelques temples. Nous commençons donc par le Pura Tanah Lot, perché sur un rocher et uniquement accessible à marrée basse. Malheureusement, le fait qu’il soit bondé enlève un peu au charme du site. Ensuite, nous allons au Pura Taman Ayun, cerné par les lotus. Petit arrêt à Jimbaran pour manger sur la plage et se baigner. Enfin, nous passons au dernier temple, le Pura Uluwatu, qui se dresse sur les falaises et surplombe l’océan de plus de 200 mètres.

 

Nous voilà de retour à la case départ, Kuta et sa vie nocturne, bien obligés de rendre la voiture de location. Il nous reste une journée à passer sur place avant de nous envoler vers Singapour et la Malaisie. A très bientôt !

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 13:40

Après 15 jours passés à se relaxer et à profiter de nos proches, nous repartons cet après-midi pour Bali. Nous posterons donc un article d’ici une semaine. On espère que vous serez toujours aussi nombreux à nous suivre.

On vous embrasse fort,

 

Caroline & Morad

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 01:01

Nous décollons de Cairns et au bout de quelques minutes, tous les nuages disparaissent et nous découvrons alors une étendue rouge à perte de vue. Nous entrons enfin dans le désert australien qui occupe les ¾ du pays. A notre arrivée à Alice Springs, il nous faut encore payer un taxi pour nous rendre en ville car ici, pas de bus. Fidèles à nos habitudes, nous louons un van pour parcourir les 500 kms qui nous séparent de l’Ayers Rock. Au fil des kilomètres, le paysage ne change pas. Les dunes de sables rouge se succèdent avant de laisser apparaitre dans ce paysage aride et totalement plat, le fameux rocher.

 

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Véritable emblème de l’Australie, Uluru (en langue aborigène) s’élève à 348 mètres. Il est difficile de croire qu’il y a 350 millions d’années, ce rocher était une montagne aussi haute que les Andes.

 

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Nous décidons d’en faire l’ascension malgré les panneaux le déconseillant. En effet, Uluru revête un caractère sacré pour les aborigènes et sa pente abrupte a fait 35 morts par le passé. Il est vrai que son ascension s’avère difficile : seule une chaine permet de se tenir et certains passages sont plus que raides. Caroline, sujette au vertige, s’arrête d’ailleurs au début du chemin. Morad, quant à lui, grimpe jusqu’au sommet. 

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Plus tard, nous admirons le coucher de soleil qui fait passer l’Ayers Rock  par toutes les teintes orangées avant de sombrer dans le noir.

 

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Le lendemain, nous décidons de faire le tour du rocher. Cette randonnée de 10 km passe par les sites rupestres aborigènes et les grottes sacrées utilisées pour les cérémonies.

 

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L’après-midi, nous allons nous balader dans les gorges des Kata Tjuta. Moins connues qu’Uluru, cet étonnant regroupement de rochers arrondis forme des petites vallées et gorges. Les monts revêtent eux aussi une profonde signification culturelle pour ses propriétaires ancestraux et il est donc interdit de les gravir.

 

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Le jour suivant, nous allons visiter les Kings Canyon. Sur la route, nous croisons une foule d’animaux se baladant librement sur la chaussée tels que des chameaux, des wallabies ou encore des aigles. Une fois aux canyons, nous entamons une randonnée de 7 kms. Après une montée abrupte de 100 mètres, nous découvrons un paysage à couper le souffle. Des falaises escarpées répandent l’écho de notre voix. Nous nous approchons précautionneusement de l’à-pic vertigineux qu’aucune barrière ne protège et prenons conscience de l’immensité du canyon.

 

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Nous continuons notre balade sur les plateaux de grès qui forment des dômes aux stries noires et ocre et qui ont un air de ressemblance avec les « bungles bungle », ces roches si caractéristiques que notre temps de séjour en Australie ne nous ne permettra pas de voir. Au bout de deux heures de marche, nous atteignons une oasis. Au creux d’un canyon se cache une végétation luxuriante : cycas et palmiers poussent au bord de plusieurs bassins. Nous finissons notre marche deux heures plus tard et prenons directement la route pour Alice Springs.

 

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La ville est remplie d’aborigènes. Malheureusement, ces derniers ne dérogent pas à la règle et sont tous SDF et à moitié bourrés. Depuis notre arrivée en Australie nous avons remarqué la faille entre la population blanche et la population aborigène, mais ici c’est plus que probant. Après une lourde histoire de colonisation, le peuple aborigène a été parqué et mis plus ou moins sur la touche. La plupart n’a pas de logement ni de travail et se retrouve sur les bancs de la société.

Nous prenons notre dernier vol pour Darwin, situé à plus de 1500  kms. Malheureusement, nous ne pouvons plus louer de van (paiement mensuel par CB atteint…) et nous nous rabattons donc sur une location de voiture. Nous mettons les voiles sur le Litchfield National Park et passons trois jours à nous baigner dans les rivières et à arpenter le parc, riche de dizaines de cascades. Certaines sont ouvertes à la baignade, d’autres, habitées par des crocodiles, voient leur bassin fermé. Le parc recèle également de belles forêts dans lesquelles il est possible de se balader.

 

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Le soir, nous faisons du feu et nous mangeons à la belle étoile avant de dormir dans la voiture, faute de tente. Nous passons notre dernier jour sur Darwin à nous reposer. Nous sommes déçus de ne pas aller au fameux Kakadu National Park, trop loin pour notre voiture qui n’a pas le kilométrage illimité…

Aujourd’hui nous prenons l’avion qui nous ramènera en France pour assister au mariage de Laurent et Carine. Cela nous permettra de voir notre famille et nos amis, mais aussi de recharger les batteries avant de repartir le 23 juin pour Bali, fin prêts à découvrir les merveilles de l’Asie.

 

BILAN DE LA PREMIERE PARTIE DU VOYAGE

 

Voilà déjà 5 mois et 10 jours que nous sommes partis et à vrai dire, nous n’avons pas vu le temps passer. La question que l’on nous pose le plus souvent est : « Qu’est ce que vous avez préféré ? ». Il est impossible de répondre, tout simplement parce que chacune de nos expériences a été différente. Bien sûr, nous avons eu nos coups de cœur et c’est pour cela que nous avons fait un top 10.

Depuis le début de notre aventure, nous avons particulièrement aimé :

 

-          Découvrir la grandeur de la civilisation Inca au travers des temples de Tikal.

-          Marcher sur le sable blanc des plages désertes de Punta Allen.

-          Adopter l’esprit zen de Caye Caulker et écouter du Bob Marley toute la journée.

-          Parcourir la beauté sauvage du Costa Rica.

-          Vivre dans la jungle vénézuélienne en compagnie des indiens waraos.

-          Voir l’immensité blanche du désert d’Uyuni.

-          Sentir la puissance des chutes d’Iguaçu.

-          Entendre craquer le glacier Perito Moreno.

-          Nager dans le lagon de Bora Bora.

-          Et découvrir la beauté de la grande barrière de corail.

 

Nous sommes certains que la seconde partie du voyage nous réserve autant de surprises. Au cours de notre périple, nous avons pris conscience à quel point la terre est magnifique et les hommes ingénieux.

Nous avons fait de belles rencontres et gardons un souvenir impérissable de ceux qui ont croisé notre route.

Nous avons vu des chameaux et des pingouins, des forêts et des déserts, des villes et des campagnes, la richesse et la pauvreté… mais notre voyage, c’est aussi 12 pays traversés et un temps impressionnant passé dans les transports. Nous avons ainsi passé :

 

-          86 heures en avion.

-          453 heures en bus, soit près de 19 jours !

-          60 heures en bateau.

-          Et parcouru 9700 kms en voitures et vans de location.

 

Quoi qu’il en soit, nous tenons à vous remercier sincèrement pour votre soutient et vos commentaires. Même si certains pensent être redondants dans leurs commentaires, sachez que ce n’est pas le cas et que chaque message nous fait énormément plaisir. Nous avons ainsi l’impression de vivre cette aventure avec chacun d’entre vous.

On espère que vous nous suivrez avec autant de ferveur durant notre seconde partie du voyage. On vous dit donc au 23 juin et on vous embrasse fort.

 

Caroline et Morad.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 10:55

Après un vol sans encombre, nous arrivons à Cairns. Une fois sur place, nous louons une fois de plus un van pour descendre dans les Whitsundays qui se trouvent à 700 kms plus au sud. Nous roulons durant toute la journée et nous nous arrêtons à Airlie Beach, porte de l’archipel des Whitsundays. Le lendemain matin, nous faisons le tour des agences pour trouver l’excursion qui nous faisait rêver depuis longtemps : survoler la grande barrière de corail en hydravion. Et nous trouvons notre bonheur auprès d’Air Whitsunday qui propose un « panorama tour ». Bien que l’excursion ne soit pas donnée, nous décidons de sauter le pas, déterminés à en prendre plein la vue. Et nous avons bien fait car nous avons passé une journée de rêve qui restera comme l’un de nos meilleurs souvenirs du voyage.

 

Nous sommes partis à 11h30 à bord d’un Cessna en compagnie de 6 autres personnes. Nous avons tout d’abord mis le cap sur Hayman Island pour déposer 2 passagers. Et là surprise, le capitaine nous dit qu’il n’y a pas d’aéroport et qu’il nous faut amerrir !

 

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L’hydravion commence sa descente et se pose tout en douceur sur l’eau. L’avion poursuit sa course à travers le chenal et rentre dans la marina. Depuis nos sièges, nous voyons les catamarans et autres bateaux amarrés. Coup de gaz pour monter la pente par laquelle les bateaux sont généralement mis à l’eau et nous nous retrouvons sur la terre ferme, aptes à faire descendre les deux passagers. Puis demi-tour et décollage sur l’eau. Le décollage est tout aussi impressionnant que l’amerrissage. Nous avons l’impression que l’avion ne va jamais réussir à prendre une vitesse assez importante pour pouvoir décoller et des gerbes d’eau commencent à se former sur les côtés. Puis petit à petit, l’avion décolle.


Notre première étape est la célèbre plage de Whiteheaven et les magnifiques étendues de sable d’Hill Inlet. La vision est tout simplement sublime. La mer entre dans les terres en entrainant avec elle le sable, créant ainsi un tableau aux teintes vertes, bleues et blanches.

 

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Nous amerrissons pour la deuxième fois devant la plage. Notre pilote enlève alors son bas devant nos yeux médusés et se retrouve en short de bain. Il saute dans l’eau, rapproche l’avion suffisamment proche du bord, puis jette l’ancre.

 

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Nous nous retrouvons seuls sur une plage paradisiaque. Dans la baie mouillent quelques bateaux venus profiter de la vue. Le capitaine sort une bouteille de champagne avant de nous donner de quoi pique-niquer. C’est donc avec une coupe de champagne et allongés sur le sable que nous profitons de ce paysage.

 

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 Après 1h, nous repartons en direction des eaux calmes du Hardy Lagon. Nous survolons la mer durant une vingtaine de minutes quand nous apercevons enfin la grande barrière de corail. Nous en avons le souffle coupé tellement c’est beau. Les coraux forment des taches dispersées dans l’eau turquoise du lagon et créent un paysage totalement surréaliste.

 

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 Nous ne savons plus où donner de la tête lorsque nous voyons le célèbre récif en forme de cœur, immortalisé par Yan Arthus Bertrand.

 

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Après avoir fait le tour du lagon, nous amerrissons encore une fois pour aller explorer d’un peu plus près la barrière de corail. Nous passons donc de l’hydravion au bateau et notre pilote devient capitaine. C’est un semi-submersible qui permet de voir les fonds sous-marins grâce à des panneaux de verre situés sur la coque du bateau. Après s’être équipés de combinaisons contre les méduses boîtes mortelles (c’est la fin de la saison mais nous ne voulons pas prendre de risques), nous nous lançons à l’assaut de la grande barrière. Dieu sait si nous avons plongé à de nombreux endroits, mais ce que nous avons pu voir par le passé n'égale en rien ce que nous voyons. Tout est majestueux. Nous voyons d’énormes poissons multicolores, des espèces dont on ne soupçonnait même pas l’existence, des bénitiers bleus de 70 cm et des coraux de toutes les couleurs (vert anis, bleu clair, bleu foncé, rouge, orange, jaune, violet…) et de toutes les formes. Nous restons subjugués devant tant de beautés. Malheureusement, notre appareil étanche est cassé et ne nous permet pas de faire des photos sous l’eau.


C’est en fin d’après-midi que nous reprenons l’avion pour rentrer à Airlie Beach, en passant par Hamilton Island et Hayman Island déposer des personnes. Nous avons des étoiles plein les yeux et nous ne regrettons pas d’avoir tenté l’aventure.

Le soir, nous visitons Airlie Beach, gros village balnéaire avec sa rue principale bordée de bars et de magasins de souvenirs. Le lendemain matin, nous piquons une tête dans son lagon artificiel (méduse oblige) avant de reprendre la route en direction de Cairns. Nous faisons tout de même une halte aux plus grandes chutes du pays, les Wallaman Falls

Nous arrivons en début d’après-midi à Cairns et nous nous baladons dans cette ville qui se montre sans grand intérêt.


Pour notre dernier jour, nous allons explorer la Daintree rain forest, classée au patrimoine mondial. Nous allons à Cap Tribulation pour voir « l’endroit où la forêt tropicale rencontre la mer ». Nous voyons des kilomètres de plage et de falaises escarpées. Le seul problème, c’est qu’il y a des crocodiles de mer et que la baignade est impossible… Nous allons donc nous promener dans la wet forest. Une fois encore, une superbe forêt s’offre à nous. Nous voyons des figuiers aux troncs énormes et des lianes qui pendent partout. Nous passons une super journée à nous balader dans la nature et nous repartons en direction de Cairns en fin de journée. Demain nous prenons un vol pour Alice Spring, bourgade en plein désert !

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 01:40

C’est sous une pluie battante que nous atterrissons à Sydney et comme à notre habitude, il nous faut trouver un logement très rapidement. L’aéroport est équipé pour trouver ce qu’il nous faut car il regorge de prospectus et a un accès aux sites internet des différentes auberges. Après quelques recherches, nous choisissons finalement le quartier de King Cross, réputé pour ses bas prix, sa situation proche du centre et aussi son animation. En effet, à notre arrivée, ce sont bars et boites de striptease qui bordent notre rue. L’hôtel que nous avons choisi et loin d’être le top et notre première nuit fut très bruyante.

Le lendemain, la pluie étant toujours présente, nous décidons de visiter l’Australian Museum qui renferme la plus importante collection d’histoire naturelle du pays. Il possède une section complète sur la culture aborigène mais aussi sur les dinosaures. Ce musée va également se révéler très instructif sur les dangers maritimes et terrestres du pays. On y apprendra qu’il y a 140 espèces de requins (dont les 25 plus dangereuses du monde), 190 espèces de serpents (dont les 10 plus venimeuses) et qu’au total, en rajoutant les méduses de 2 cm et les crocodiles, nous arrivons à un total de 120 000 morts par an ! C’est énorme. Si on fait le calcul, ca nous ramène vite à plus de 300 morts par jours à cause des bestioles… D’ailleurs, lorsque nous lisons la partie « plage et baignade » du Lonely Planet, ce dernier conseille de porter une combinaison en latex moulante pour chaque baignade (après s’être assuré qu’il n’y avait pas de crocodiles d’eau salée dans le coin), pour ne pas être victime d’une piqure de méduse mortelle … De quoi nous effrayer pendant le reste du voyage.

Le jour suivant, le temps étant plus clément, nous en profitons pour aller voir le célèbre opéra et le Harbour Bridge. C’est par le jardin botanique que nous nous y rendons. Ce superbe parc est également un grand bol d’air frais au milieu de l’agitation des buildings. Aux entrées du parc se trouvent des pancartes invitant à « marcher sur l’herbe, à câliner les arbres, à parler avec les oiseaux et à pique-niquer sur la pelouse ». Nous y voyons une végétation incroyable : palmiers, eucalyptus et arbres bouteille côtoient arbres centenaires et plantes médicinales.

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Nous croisons aussi pleins d’oiseaux dont les fameux cacatoès avec leur superbe crête jaune. Morad s’arrête un moment pour les nourrir et se fera prendre d’assaut tellement leur nombre est important.

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Nous voyons aussi des milliers de chauves-souris. Nous n’en avons jamais vu d’aussi grosses. Elles sont tout simplement géantes. Lorsque celles-ci se mettent à voler, elles doivent avoisiner les 50 à 60cm !

Une fois devant l’opéra, nous sommes sous le charme. On dirait une sorte de coquillage géant posé sur l’eau. L’architecture est magnifique, conforme à l’image que nous en avions.

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Nous prenons deux tickets pour visiter l’intérieur et nous apprenons des choses captivantes sur la construction du monument et les problèmes architecturaux que celle-ci a posés. Après cela, nous allons nous poser le long du quai pour contempler le soleil se coucher derrière le pont et l’opéra.

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A la tombé de la nuit, la ville prend une toute autre tournure. Les buildings s’illuminent et la célèbre Sky tower se reflète dans la baie de Sydney. 

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Le jour suivant, nous louons une voiture pour nous rendre aux « blues mountains ». Elles sont situées à environ 1h30 de voiture de Sydney. L’appellation de montagnes bleues est due à l’huile des eucalyptus qui s’évapore et qui crée une brume bleutée. Dans ce parc se trouvent les Three Sisters, trois pics sculptés par l’érosion. Nous découvrirons également les cascades de Wentworth avant de rentrer. 

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Nous avons consacré nos deux derniers jours à Sydney à nous balader dans la ville et à aller au zoo. Nous y avons rencontré toutes sortes d’animaux comme des koalas, des kangourous ou des wallabies. Nous repartirons un peu déçus de cette visite qui pourtant nous avait été annoncée comme immanquable. 

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Aujourd’hui nous partons à Cairns, dans le nord de l’Australie. Et comme le pays fait 14 fois la France, ce sont plus de trois heures d’avion qui nous attendent.

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 01:27

Le 05 mai nous sommes partis du paradis pour la Nouvelle-Zélande. Après 5h30 de vol, nous atterrissons à Auckland, situé sur l’île du nord. Puisque nous avons un vol l’après-midi même pour Christchurch, situé dans l’île du sud, nous patientons tranquillement à l’aéroport. Au moment de l’enregistrement, vu le regard incompréhensif de notre interlocuteur, on comprend vite que quelque chose ne va pas. En effet, ce dernier nous annonce que nous avons raté notre vol du 05 mai et qu’aujourd’hui, nous sommes le 06 ! On ne comprend pas grand-chose, vu que nous sommes partis le matin même de Papeete et que nous étions le 05. Après renseignements, il s’avère qu’il y a 22h de décalage entre Tahiti et la Nouvelle-Zélande et que la ligne de changement de date se trouve entre les deux pays. Et oui, nous avons passé l’endroit sur la terre où les fuseaux horaires repassent de 24h à 0h. On essaie de parlementer avec un responsable de la compagnie aérienne, mais rien n’y fait, il nous faut repayer un billet. Direction un hôtel proche de l’aéroport afin de reprendre un autre vol le lendemain matin.

 

Nous arrivons enfin à Christchurch pour récupérer le van que nous avions réservé. En effet, nous avons appris peu auparavant que la Nouvelle-Zélande est le pays du camping-car et que tout est très bien organisé pour ce genre de tourisme. Nous décidons donc, pour une vingtaine d’euros par jour, de louer un van tout équipé avec plaques, four, micro-onde, frigo, douche, WC etc… Mais ce dernier est loin d’être petit avec ses 6,6 m de long et n’est pas facile à manœuvrer, surtout qu’ici… on roule à gauche ! Les cinq premières minutes, on galère un peu : passer les vitesses de la main gauche, essayer de ne pas prendre un rond point à l’envers, comprendre la priorité dans les intersections… bref, un vrai casse-tête !

 

Nous prenons la route en direction du sud pour rejoindre la côte Ouest jusqu’au parc des Fjords. Sur le chemin, nous sommes impressionnés par le nombre de moutons que nous voyons et nous apprendrons par la suite que le pays possède 20 moutons pour 1 habitant ! Une fois au parc, nous prenons un bateau pour voir le fjord de Milford Sound. Le site, tout comme bon nombre d’endroits en Nouvelle-Zélande, a servi de lieu de tournage au film « Le Seigneur des Anneaux ».

 

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Pendant plus de deux heures, nous naviguons dans cette vallée glacière d’où s’échappent de part et d’autre des cascades. Les parois étroites et escarpées plongent dans l’eau avant de s’ouvrir sur la mer. Malheureusement, nous ne verrons pas de dauphins ni de lions de mer, d’ordinaire présents.

 

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Nous reprenons la route en direction du nord. Nous découvrons au fur et à mesure un pays magnifique, en harmonie avec la nature. A chaque sortie de virage, c’est un paysage sublime qui s’offre à nous.

 

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Nous découvrons ainsi des lacs dans lesquels se reflètent les montagnes environnantes, des cascades, des rivières et des piscines naturelles d’un bleu pratiquement turquoise.

 

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Une fois arrivés au glacier Franz Joseph, nous entamons une randonnée jusqu’à celui-ci, qui se révèle bien moins impressionnant que le Perito Moreno en Argentine. Par contre, ce qui contraste ici c’est la végétation tropicale au pied du glacier : fougères et palmiers y foisonnent. Après cela, nous décidons d’aller nous relaxer aux piscines d’eau chaude situées non loin de là. Nous profitons une bonne partie de l’après-midi de ces bassins situés en pleine nature.

 

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Nous mettons ensuite le cap plein nord, en direction de la ville de Karamea. Notre première randonnée nous amène dans une forêt de fougères arborescentes. Nous qui croyions que les fougères ne dépassaient jamais 1m, nous avons été subjugués par la beauté de celles se trouvant devant nos yeux, allant jusqu’à 10 mètres de haut !

 

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Nous avons croisé toutes sortes d’animaux, dont le célèbre Kiwi, emblème du pays. Nous avons également traversé des ruisseaux et découvert des arches dans la roche, sorte de caverne où l’eau passe de part en part.

 

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Notre deuxième balade fut tout aussi fantastique. Nous avons commencé par traverser un pont suspendu et nous avons par la suite crapahuté 1h dans une forêt tropicale avant d’apercevoir «Scotts Beach », une superbe plage déserte ! Une fois de retour, nous décidons de prendre l’apéro au moment du coucher du soleil.

 

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Le lendemain, nous faisons un stop à Punakaiki, célèbre pour ses « Pancake Rocks », qui portent ce nom en raison de leur aspect particulier en « empilement de pancakes ». Il s’agit en fait d’un ensemble de roches formées depuis plus de 30 millions d’années et dont le calcaire s’est séparé des autres minéraux. Ainsi serait apparue l’alternance de fines couches donnant cet aspect d’empilement si régulier. Nous pouvons même admirer le spectacle des vagues s’engouffrant dans les crevasses rocheuses faisant rejaillir l’eau de mer en geyser.

 

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Après cela, nous repartons à Christchurch par la Transalpine. Assez surprenant, la Nouvelle-Zélande a ses Alpes et son Mont Blanc. Le chemin du retour nous offre des vues toutes aussi belles mais totalement différentes. Nous nous trouvons désormais dans un paysage de montagnes avec des monts enneigés et des torrents.

Arrivés à Christchurch, nous rendons notre super van et nous prenons notre vol en direction de l’île du nord.

  

Nous voilà de retour à Auckland et nous décidons de reprendre un van, beaucoup plus petit cette fois-ci car nous n’avons plus que 4 jours.

Avant d’aller visiter le reste de l’île, nous décidons de nous attarder en ville. Nous partons visiter le musée sur la culture Maori et en profitons même pour assister à un spectacle. Le très attendu Haka nous a plus impressionnés que ce à quoi nous nous attendions. Même si ce n’est qu’un spectacle, nous avons des frissons. On imagine alors ce que doivent ressentir les joueurs de rugby face aux All Blacks.

Nous prenons ensuite la direction de Rotorua, ville imprégnée de la culture Maori et bien connue pour sa « Redwood forest ». La forêt est très impressionnante de part ses hauts troncs d’une trentaine de mètres, tirant sur le rouge. Encore une fois, notre balade fut très plaisante et nous vantons désormais à tout bout de champs le capital nature du pays.

 

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D’autant plus que tout est très bien fait : des renfoncements sont présents partout sur les routes pour permettre d’admirer le paysage et de prendre des photos. Les endroits dignes d’intérêt sont signalés et les parcs naturels sont gratuits afin de promouvoir un tourisme vert.

La fin de notre séjour fut plus calme, la pluie ayant fait son apparition. Nous apprenons que nous ne pouvons pas aller randonner au parc Tongariro à cause du mauvais temps et il nous est aussi impossible de louer un canoë pour se balader sur le lac Taupo. Nous reprenons alors la route en direction d’Auckland, un peu déçus de ne pas avoir découvert plus amplement les merveilles de l’île du nord. Nous prenons le lendemain matin un vol pour l’Australie ! Sydney, nous voilà !

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 08:24

Ca y est, nous sommes enfin dans l’avion qui nous amène en Polynésie. Après cinq heures de vol, nous faisons une petite escale sur l’île de Pâques avant de repartir pour Papeete. Une fois arrivés, nous attendons la femme qui doit nous amener à notre pension. Voyant qu’elle nous a oubliés et après 1h30 d’attente, nous décidons finalement de passer la nuit à l’aéroport puisque nous avons un vol pour Bora Bora 6 heures plus tard.  

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Après une nuit blanche nous prenons finalement notre vol. Et là, nous découvrons depuis le ciel les îles et leurs lagons aux couleurs somptueuses.

  

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Lorsque nous atterrissons à Bora Bora, nous sommes accueillis avec des colliers de fleurs et nous montons à bord du bateau qui nous mènera au Bora Bora Pearl Beach Resort. Et oui, nous n’en revenons toujours pas de pouvoir passer deux nuits dans l’un des plus beaux hôtels de l’île. Merci mille fois à Christian et à Gigi de nous avoir offert ce si beau cadeau ! Après quelques minutes de traversée, nous découvrons un ensemble de bungalows sur pilotis au milieu d’un lagon aux eaux transparentes. L’hôtel n’est pas situé sur l’île principale mais sur un Motu, un îlot de sable près de la barrière de corail. Inutile de vous dire que l’accueil a été royal, petit cocktail de bienvenue et cadeaux (dont une perle noire de Tahiti).  

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  Nous parcourons un dédale de pontons pour arriver à notre bungalow, situé tout au bout. Il est l’un des mieux placés : nous avons une vue époustouflante sur le volcan de l’île principale et sur une île paradisiaque à notre droite. C’est officiel, le paradis existe ! C’est très dur de retranscrire ce que nous voyons mais les photos parlent d’elles-mêmes.

 

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 Lorsque nous ouvrons la porte, c’est l’euphorie : il y a un lit géant, une super salle de bain et une table basse en verre à travers laquelle nous apercevons le lagon. Les tables de nuit le sont aussi, ainsi que les meubles à côté du lavabo et de la baignoire.

  

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Une grande baie vitrée délimite notre chambre d’une terrasse en bois à partir de laquelle nous pouvons nous baigner. C’est d’ailleurs la première chose que nous faisons. Il y a des coraux juste en dessous notre pilotis avec des dizaines de poissons multicolores nageant autour. 

  

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Nous passons notre journée entière à nous baigner et à profiter du lieu. Caroline s’est même offert le luxe d’un massage d’1h20 au spa de l’hôtel ! Bref, journée de rêve ! 

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Le soir, bien que crevés à cause de notre nuit blanche, nous allons boire un verre au bar où un spectacle polynésien y est donné. Nous sommes emballés par les rythmes et le déhanchement des vahinés (« femme » en Tahitien), ainsi que par la danse virile des tanes (« homme ») ressemblant étrangement au Haka. 

 

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En rentrant après le spectacle, nous découvrons une bouteille de champagne sur notre table basse, ainsi qu’un petit mot nous souhaitant la bienvenue. Nous passons une nuit super, bien différente de celles passées dans nos précédents hôtels.

 

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Le lendemain, nous nous levons relativement tôt pour profiter un max de notre journée. Nous commençons par un super petit déjeuner. Vu le prix de celui-ci, nous décidons de le rentabiliser et il est vrai que le buffet est à faire pâlir d’envie ! Nous mangeons tellement que nous ne pourrons plus rien avaler  jusqu’au soir. Après ça, nous décidons de partir en canoë. La couleur de l’eau est extraordinaire, elle passe du bleu le plus clair au bleu le plus foncé. Nous nous rendons sur l’île paradisiaque que nous voyons depuis notre chambre sous un soleil de plomb. D’ailleurs, en deux jours nous serons plus bronzés que nous l’avons été en quatre mois de voyage. Encore une fois, nous passons notre temps à observer les poissons, coraux et raies qui passent à côté de nous.

 

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Le lendemain, après avoir rendu la chambre à 11h,  nous décidons de partir en fin d’après-midi afin de profiter un maximum de ce cadre idyllique. Nous nous posons à la piscine, mangeons au restaurant, puis nous allons à la plage, elle aussi sublime !

 

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C’est avec regret que nous prenons la navette pour l’île principale, où nous avons réservé deux nuits supplémentaires dans une pension. Cette dernière se situe à la pointe de l’île, sur la plage de Matira. Le standing n’est pas le même mais c’est tout de même très sympa. Nous avons une chambre avec balcon et vue sur le lagon. Durant deux jours, nous ne nous lassons pas de ces plages.  

C’est le cinquième jour que nous prenons un vol à destination de Moorea. Encore une fois,  nous sommes éblouis par la beauté des îles que nous survolons. Après avoir posé nos bagages à notre pension (cette fois-ci, nous sommes en dortoir), nous allons explorer les alentours. Même si l’île est superbe, le lagon n’a rien à voir avec celui de Bora Bora. Mais ce qui est fabuleux avec Moorea, ce sont les montagnes qui semblent plonger dans le lagon. La vue est aussi belle côté mer que côté terre.

   

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Le lendemain, nous partons pour l’hôtel Intercontinental. C’est là bas que nous devons nager avec les dauphins. Et oui, il est enfin temps pour nous d’assouvir un vieux rêve ! Durant une demi-heure, nous allons les voir nager, les toucher et les observer faire des sauts impressionnants. Ce fut vraiment un moment inoubliable.

  

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Après cela, nous retournons à notre pension en stop, tout comme à l’aller. Il faut dire que nous n’avons pas beaucoup de succès auprès des Polynésiens ! Et nous saurons plus tard qu’il est très difficile de faire du stop à Tahiti. C’est Eric, un français venu s’installer à Moorea, qui s’arrête pour nous prendre. Le lendemain, il nous fera faire le tour de l’île et nous montrera les plus beaux points de vue. 

Après trois jours passés sur Moorea, nous partons vers Tahiti à sept minutes de vol de là. Nous découvrons alors notre appareil, un petit coucou d’une vingtaine de places où il n’y a aucun steward ni personnel de bord, mais seulement un pilote que l’on voit manœuvrer car aucune porte ne nous sépare de lui. Il se retourne, nous fixe en souriant et nous souhaite la bienvenue avant de s’envoler. Nous arrivons à bon port quelques minutes plus tard et nous nous rendons en taxi chez Alexandre, un français que l’on avait contacté précédemment sur Hospitality Club afin qu’il nous héberge. Petite surprise tout de même avec le taxi car Alexandre n’habite pas Papeete mais à Paéa, à environ 20 kms. Coût de la course : 30€ ! Et il faut dire que la Polynésie est de loin le pays le plus cher que nous n’ayons jamais vu ! Les prix sont exorbitants : pour vous donner une idée, c’est à peu près 1€ la tomate, le moindre plat est à 15€ et la chambre la plus basique commence à 60€.

Le lendemain, réveil à 4h30 pour tout le monde ! Sa fille de 7 ans commence l’école à 6h30 et tous les tahitiens travaillent très tôt. Donc des embouteillages monstres se créent dès 5h du matin ! Il nous dépose au marché couvert de la ville où nous déjeunons et nous profitons pour nous balader entre les étals de fruits, de poissons et autres produits artisanaux. Un peu plus tard, nous prenons le bus pour aller faire une petite randonnée qui mène à trois cascades et au « trou du souffleur » (un trou dans la roche qui expulse l’eau de mer en un geyser bruyant).

 

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 Pour repartir, nous ne trouvons pas de bus. Ici pas d’horaires fixes, le bus passe quand il veut et prend qui il veut ! Donc, une fois de plus, retour en stop. Nous passerons nos trois jours à faire du stop, mais on se rendra vite compte que les locaux ne veulent pas nous prendre et que les chauffeurs de bus ne semblent pas plus disposés à s’arrêter. De plus, la mentalité est très particulière et commence à nous fatiguer. Par exemple, il est impossible de réserver un taxi pour aller à l’aéroport le dernier jour car les sociétés de taxi nous disent que c’est trop dur de se lever tôt pour venir nous chercher et il semble insurmontable de noter un numéro de téléphone à plus de trois chiffre pour la réservation.

Bref, c’est finalement Alexandre qui nous mènera à l’aéroport afin que nous puissions prendre notre vol pour la Nouvelle Zélande. Nous partirons directement pour l’île du sud.  

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 23:12

Après 34 heures de bus et non 28 prévues (merci au chauffeur de bus qui s’est perdu dans la pampa), nous arrivons finalement à Bariloche, capitale du chocolat. Située dans la région des lacs, nous décidons de découvrir les environs de la ville à vélo. Une fois affublés de casques et d’un joli crocodile en plastique faisant guise de klaxon, nous nous élançons pour une randonnée de 25 kms.

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Ce fut une très belle balade, ponctuée de forêts de sapins et de lacs. Le midi, nous en avons profité pour pique-niquer sur un petit ponton au bord de l’eau.

 

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Après toutes les montées passées à côté du vélo à le pousser (Morad étant obligé de faire de même pour supporter Caroline) nous avons fait une pause bien méritée au point d'observation. Et nous avons rendu nos vélos juste à temps avant une petite averse !

Le lendemain nous avons continué notre voyage vers le village de San Martin de Los Andes à travers la route des sept lacs, puis vers Mendoza. Entourée de vignes, la ville est réputée pour son vin. De nombreuses excursions proposent d’ailleurs de faire le tour en vélo des vignobles et d’en déguster certains. Manque de chance, le temps étant couvert, nous avons préféré flâner dans la ville plutôt que de prendre le risque d’être sur un vélo et de passer la journée sous la pluie.

 

Après quelques jours agréables, nous partons en direction du Chili, dernier pays de notre périple en Amérique du sud. Suite au désert de l’Atacama, nous découvrons la partie centrale avec la ville de Valparaiso. Cette dernière, au bord de la mer, est une sorte d’amas de maisons colorées accrochées aux collines. Leurs murs sont pour la plupart tagués, ce qui donne l’impression de se balader dans une bande dessinée géante.

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Les portes et les murs des maisons sont pleins de monstres en tout genre, d’animaux et de poèmes, les lampadaires sont en mosaïque et certains numéros de porte sont faits en fleurs.

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C’est dans ce cadre psychédélique qu’a vécu le poète et prix Nobel Pablo Neruda. Nous sommes d'ailleurs allés voir une de ses maisons, la Sebastiana, sur les hauteurs de la ville.  

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Nous avons passé le reste de notre séjour à se prélasser sur la plage et à se balader dans les ruelles.

Notre dernière étape fut Santiago. Une fois encore, nous avons visité le centre ville et les principaux monuments. Demain nous quittons définitivement le continent américain, direction la Polynésie et ses îles paradisiaques !

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